Prévenir, soulager, guérir : les trois moteurs de l’ostéopathie .
L’ostéopathe choisit la technique la mieux adaptée et la plus confortable pour chaque patient, en fonction de son âge, de son état de santé, de la région à traiter et de la morphologie de la personne. Ses interventions manuelles vont stimuler les systèmes physiologiques du corps humain. Elles viseront toujours à restaurer l’homéostasie.
Une personne peut consulter un ostéopathe pour tout simplement se maintenir en bonne santé ou simplement faire un bilan global.
La prévention est extrêmement importante pour les sportifs de haut niveau, leur évitant d’accumuler des microlésions (liées à un calendrier des compétitions de plus en plus dense et aux sollicitations musculaires en constante augmentation).
À titre préventif, l’ostéopathie du sportif participe à l’amélioration de ses performances en augmentant le potentiel et la puissance musculaire, la souplesse articulaire, la capacité respiratoire…
C’est sans doute le motif de consultation « numéro un » des consultations. À titre curatif, l’ostéopathie intervient sur un champ d’application large et varié, souvent lié à la douleur physique. Le mal de dos, mais aussi les séquelles de traumatismes comme les fractures, les entorses, les chutes ou les accidents de la route. Quand l’inconfort persiste plusieurs jours, ou ne s’efface pas en pratiquant les mouvements destinés à soulager ces tensions, il est temps de consulter.
L’ostéopathie, ne prétend pas pouvoir tout soigner et tout traiter, cette médecine manuelle est évidement complémentaire de la médecine allopathique, de la chirurgie et est une grande alliée de la rééducation fonctionnelle. Son point fort, c'est son approche holistique, le fait de prendre le corps dans son ensemble permet dans certaines maladies chroniques d’aller chercher la cause primaire plutôt que de soigner uniquement les symptômes. Son autre atout est de permettre aussi de faire le « lien entre le corps et l’esprit » à l’heure de l’hyperspécialisation de la médecine et des examens complémentaires de plus en plus performants, je pense qu'il est important de mettre l’humain au centre du traitement.
Afin de traiter les « blocages » articulaires et notamment vertébraux, qui sont en réalité des pertes de mobilité (ou dysfonctionnement ostéo-articulaire), j’utilise différentes techniques ostéopathiques que j’ai acquises durant mes 20 années de pratique :
Les techniques structurelles, les techniques d’énergie musculaire (Mitchell), les techniques viscérales et les techniques crâniennes.
Je me suis en premier lieu intéressé aux techniques structurelles très indiquées et utilisées dans le sport de haut niveau pour leur efficacité et leurs effets immédiats.
Je me sers de ces techniques avec les sportifs que j’accompagne tout au long de l’année lors des différentes compétitions (cyclisme, athlétisme, volley, basket, football, rugby, tennis…)
Elles me sont aussi très utiles dans les phases traumatiques pures (AVP) ou blocage articulaire soudain.
Aujourd’hui j’utilise au cabinet essentiellement les techniques d’énergie musculaire décrites par un ostéopathe américain (Fred Mitchell) dans les années 1950.
Ces manœuvres consistent à mettre en tension l’articulation à traiter jusqu'à la limite de sa mobilité, puis pratiquer 3 à 4 contractions/relâchement, en gagnant un peu de mobilité lors de ces relâchements.
Ces techniques sont douces, respectueuses du corps et peuvent être utilisées sur tous les patients sans exception, aussi bien sur les enfants que sur les personnes âgées.
Elles permettent de « manipuler »les articulations sans craquement, ni gestes manipulatifs brusques, en respectant les tissus péri-articulaires et le confort du patient.
Afin que les organes fonctionnent bien, il est nécessaire qu’ils soient mobiles les uns par rapport aux autres, qu’ils ne soient pas spasmodiques (contractés), et qu’ils soient biens positionnés. En effet, toute perturbation peut engendrer des désordres qui génèrent des souffrances du ou des viscères en question (sur le plan digestif, gynéco, réno-urinaire).
Ces techniques viscérales visent à restaurer la mobilité et détendre les tensions présentes, afin de normaliser le fonctionnement des organes traités.
Il est acquis pour les ostéopathes qu’il existe une micro-mobilité entre les os du crâne (permise par la présence de sutures, sorte d’articulations dentelées au niveau des os du crâne) qui si elle est perturbée, peut engendrer des symptômes, (par exemple, des asymétries crâniennes majeures chez le nourrisson, mais aussi des rhinites, sinusites chroniques chez l’adulte).
J’utilise aussi beaucoup ces techniques crâniennes en fin de séance, pour harmoniser les disfonctionnements de la balance crânio-sacrée (entre le l’occiput et le sacrum) souvent en cause dans les états de stress émotionnels ou traumatiques.
Vous l’aurez compris, en lisant ces quelques lignes, il existe différentes techniques en ostéopathie, je pioche dans cette magnifique « boite à outils » pour adapter au plus juste le traitement le plus efficace, en tenant compte de l’état physique de votre corps, de votre esprit.
Comme chaque patient est unique, la force de l’ostéopathie est sa vision holistique/globale de la prise en charge de ses symptômes et le coté « sur mesure » de ses traitements pour y répondre.